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Cambodge : challenge réussi!!!

Près de 5 mois de voyage et 27.000km (20.000km réellement parcourus puisque notre voiture n'a pas roulé en Chine; mais au final nous avons effectivement traversés 27.000km!), nous voilà enfin sur le sol khmer, non sans peine...

A peine la frontière passée, nous nous dirigeons directement à Siem Reap en laissant Cécile et Pierre qui préfèrent s'arrêter en chemin à Stung Treng. Après tous nos déboires, nous optons pour une petite semaine de décontraction avant de continuer notre dernière étape, pour ensuite nous y installer définitivement.

Siem Reap est une ville où il fait bon vivre : de taille humaine avec toutes ses commodités, avec son charme authentique qui n'est pas encore trop dénaturé par le modernisme et ses somptueux temples d'Angkor...

Nous y passons cinq jours paisibles dans une guest-house à 12$/nuit avec piscine, un prix très abordable pour une ville aussi touristique. Par ailleurs, on y sert des repas très bon marché (une assiette de riz accompagné de viande avec une bière à 2$ le menu!). Cet établissement est en retrait du cœur de la ville, à 5min à pied, mais à proximité de tous commerces. Nous le recommandons les yeux fermés : http://www.gardenvillage.asia/

Néanmoins, nous avons visité plusieurs hôtels avant de porter notre choix sur celui-ci; soit il n'y avait pas de parking pour notre voiture, soit l'environnement était trop bruyant, soit la piscine n'était pas à notre goût (trop petite, pas entretenue, entourée de murs etc...).

Les batteries rechargées, nous partons rendre visite à ma (Chan) cousine germaine à Battambang.

170km de trajet effectués en 3h30 environ... Les routes sont plutôt en bon état mais on y traverse de nombreux villages construits essentiellement au bord des nationales, ce qui nous ralentit grandement. On y croise des scènes pittoresques : des véhicules dans un état de délabrement très avancé mais qui arrive encore à rouler (encore plus vite que nous !), des transports de cochons vivants sur motos, des poulets accrochés de part et d'autre d'une voiture avec des motos dessus…

Qu'importe la durée du parcours puisque nous continuons nous ne sommes plus du tout pris par le temps... à priori...

Nous rejoignons une de mes cousines à son restaurant ou plutôt « boui-boui »! Elle nous reçoit comme à l'accoutumé comme des rois. Ses plats sont succulents et authentiques, à des prix dérisoires (allant de 0,50$ à 1,5$!). Son établissement est constamment plein, exclusivement des locaux qui viennent s'y restaurer. Toutefois, ma cousine nous informe qu'elle a déjà reçu des touristes occidentaux arrivés par hasard dans le quartier... Elle est loin du centre ville et ce n'est pas du tout un lieu touristique, hormis le marché de prahok! Mais attention, il faut avoir le cœur bien accroché, ne pas être regardant sur l'hygiène et surtout ne pas développer une sensibilité accrue de l'odorat (ou alors effectuer la visite en apnée!!!...). Le prahok est une des spécialités du Cambodge faite à base de poissons saumurés et fermentés. On l'utilise comme condiments sous forme de pâte ou en sauce (le fameux «nuoc mam»!). Cette « attraction » vaut le détour!

Ma cousine ne pouvant pas se libérer en journée pour une balade, nous partons avec deux de ses filles et ses petiits-enfants, en commençant par le Phnom Banan. Un site que j'ai (Chan) déjà visité onze ans auparavant. Beaucoup d’échoppes se sont installées, mais cela reste très authentique, avec peu de touristes occidentaux. Pour accéder au monument, on doit gravir de nombreuses marches étroites et abruptes. Ma nièce ne souhaite pas monter à cause de son jeune fils de 9 mois, je (Moy) lui propose de le porter sur moi. Il ne me quittera quasiment plus de la journée, au grand étonnement de ma nièce qui nous informe qu'habituellement son fils est sauvage et ne va pas dans les bras des inconnus... Son fils est si sage et si propre (il ne porte plus de couches depuis plusieurs mois...)!

Nous continuons notre balade dans l'unique vignoble du Cambodge où nous y faisons une dégustation : vin rouge, brandy, jus de raisins et jus de gingembre. La qualité est très médiocre, surtout le vin qui se vend à un prix exorbitant, 25$ la bouteille (qui s'expliquent probablement par la petite taille du domaine : 3ha seulement, ce qui signifie une faible quantité produite), alors qu'en France elle équivaudrait à peine à «La Villageoise»! Ayant tous deux travaillé dans le vin, nous pouvons avoir un avis critique sur la qualité! Ce vignoble est tenu par des khmers probablement d'origine chinoise et ne semblent pas maîtriser leurs produits... Si nous avions des fonds, nous y ferions un bel investissement en améliorant la qualité!

Les raisins plantés au caveau sont des raisins de table et ceux utilisés pour la fabrication du vin se situent sur la route menant à Païlin (à l'opposé de Battambang, et nous n'avons pas pu les visiter).

Après notre déjeuner au bord du lac Kamping Puoy, nous terminons notre journée par la sortie des chauves-souris au Phnom Sampeov. Avant la tombée de chaque nuit, un ballet de millions de créatures fait son entrée, du moins sa sortie de la grotte, durant plus de 30min. Un spectacle phénoménal!

Nous écourtons notre visite chez ma cousine car nous devons rencontrer une autre de mes cousines (par alliance) avant son départ en vacances en France. Nous nous rendons à Phnom Penh au lendemain.

Cette ville grouille comme toutes les capitales, et nous vivons mal notre séjour... La circulation anarchique, le vacarme des klaxons intempestifs, pas de places de stationnement etc... Mais nous avons des engagements et nous prenons sur nous le temps de côtoyer ma cousine qui a accueilli mon papa durant plusieurs mois à son domicile, et aussi mon ami Stéphane, celui qui a effectué en nos noms et place les démarches de l'importation temporaire des véhicules. Cela remonte à près de dix ans la dernière fois que nous nous sommes vus et c'est une immense joie de le revoir et surtout de le remercier en personne!

Deux jours nous suffisent amplement, nous continuons notre route pour Kampot.

Nous arrivons dans une guest-house fort agréable avec une piscine naturelle et des bungalows avec salle bains privative pour 8$/nuit en pleine campagne, à environ 5km du centre ville. Nous nous renseignons à la réception pour prendre un bus le lendemain à destination du Vietnam. En effet, je (Moy) dois faire mon visa business d'un mois afin de le renouveler par la suite pour douze mois, le seul moyen pour m'éviter de sortir du pays tous les mois dans le cas d'un visa tourisme. Or, pour le visa business, il doit être demandé à l'une des frontières et ne peut être fourni de l'intérieur du pays. Notre choix se porte donc pour la frontière vietnamo-khmère pour raison pratique d'itinéraire.

La réceptionniste nous informe qu'elle peut demander notre visa par l'intermédiare d'un de ses contacts sans avoir à nous déplacer nous-même... Parfait, nous la chargeons de s'en occuper et je (Chan) lui précise à plusieurs reprises qu'il faut à Moy un visa business d'un mois et non tourisme. Par aileurs, elle me précise qu'on peut dès à présent avoir un visa business d'un an sans faire celui d'un mois au préalable. Je doute vraiment de son affirmation et lui demande de bien se renseigner avant. Après avoir eu son contact, elle semble complètement perdue dans les informations... Elle nous annonce que pour le visa business, cela nous coûterait 220$. je (Chan) lui réponds que nous le ferons plus tard en pensant qu'elle me parle de celui d'un an et que nous préférons commencer par celui d'un mois. Nous lui payons directement 55$ tout en lui rappelant encore et encore qu'il nous faut le visa business et non le visa tourisme; elle acquiesce... D'après elle, cela ne prendrait que cinq jours...

Nous en profitons pour visiter la région, en débutant par le parc de Bokor.

Nous continuons notre balade au hasard et nous arrivons au bord de la mer, sans personne aux alentours, en passant par des salinières.

Entre temps, Cécile nous a rejoint seule pour quelques jours... Nous l'emmenons prendre un verre dans la guest-house tenue par des bretons, dans laquelle étaient logés nos pti-suisses! Nous sympathisons avec des clients, majoritairement français, dont l'un d'entre eux acceptent volontiers notre proposition pour une visite de l'île aux lapins, Rabbit Island. Nous passons une bonne journée de détente sur la plage : nage, farniente et jeux de cartes.

Puis, nous visitons avec Cécile «La Plantation», l'un des domaine où l'on y cultive le fameux poivre de Kampot, connu de tous les grands chefs cuisiniers en particulier en France. Ce domaine est géré par un couple franco-belge et favorisent la culture bio. Une partie des bénéfices financent l'école du village composé d'une centaine d'écoliers. Les salariés sont exclusivement khmers originaires des villages aux alentours, mais occasionnellement un occidental peut effectuer une formation, un stage, du bénévolat au sein de l'exploitation, en échange du gîte.

Pour plus d'informations : http://kampotpepper.com/?lang=fr

Nous réalisons une dégustation... de poivres ! Nous sommes plutôt surpris. Néanmoins, l'activité nous semble très lucrative. Puis, on nous fait visiter une partie du domaine.

Je demande régulièrement à la réception où en est le visa de Moy. On me répond qu'il y a du retard, que nous l'aurons d'ici quelques jours... Nous patientons tranquillement mais au bout de plus d'une semaine, je (Chan) commence à perdre patience et je le fais savoir à la réception... Et étonnamment, mon (Moy) passeport arrive deux jours après! Nous préparons rapidement nos affaires pour continuer notre road trip puisque nous venons de perdre dix jours, jusqu'à ce que je (Chan) m'aperçoive que le visa effectué n'est pas un visa business mais une extension de visa tourisme... Je (Chan) suis en furie et je finis par faire un scandale à la réceptionniste! Nous avons attendu durant dix jours alors qu'elle nous a annoncé cinq jours d'attente, et le comble est qu'elle nous a fourni le mauvais visa! Par ailleurs, elle ose me rejeter la faute en m'accusant de ne pas avoir été suffisamment claire avec elle pour le visa business... Ce n'est pas faute de lui avoir répété à maintes reprises qu'il faut un visa business et non tourisme! Elle réplique en me disant qu'elle m'avait proposé de le faire pour la somme de 220$! Or, cette somme équivaut à près d'un an de visa business et ne peut correspondre à un seul mois, ce qui explique pourquoi j'ai décliné son offre. Néanmoins, elle ne veut pas entendre raison et je (Chan) ne souhaite pas gâcher mon énergie inutilement. Nous payons puis partons en colère... Cependant, je (Chan) réclame les coordonnées de la personne chargée des visas. Nous allons lui en toucher deux mots aussi! Malheureusement, nous trouvons la porte de son agence fermée. Je (Chan) le contacte par téléphone pour lui demander un remboursement mais il refuse et rejette la faute sur la guest-house. Nous voilà dans une impasse, nous abandonnons toutes poursuites... Nous devons partir de Kampot mais je (Chan) me rends compte que Cécile a conservé mon ordinateur, et elle est injoignable... Nous nous rendons à la guest-house tenue par les bretons (Tiki Guest-House : https://fr-fr.facebook.com/TIKI-Guesthouse-478825995558974/) pour avoir leur avis. Nous souhaitons nous rendre directement à la frontière pour effectuer le visa business. On nous le déconseille car il est déjà tard, nous devrions plutôt y aller le lendemain tranquillement. Nous passons notre dernière nuit au Tiki et nous optons finalement pour la frontière thaïe, à l'opposé, pour y faire une pierre deux coups : le visa business et visiter cette région que nous ne connaissons pas encore. Demain direction : Kok Kong!

Après 4h de route environ, nous arrivons dans la guest-house réservée au préalable, mais nous en changerons le sur-lendemain. Très peu de commodités dans le quartier, la guest-house ne sert aucun repas ni même de verres, contrairement à l'annonce sur booking.com... Le premier soir, nous sortons pour dîner et à proximité un établissement. On nous alpague et nous nous y installons pour boire un verre. Nous finissons par nous rendre compte qu'il s'agit d'un bar à hôtesses, pour rester polis! Nous faisons une partie de billard et on vient régulièrement engager la conversation avec nous. Finalement, nous restons pour y dîner. Ces jeunes femmes sont chaleureuses mais n'ont aucun comportement déplacé à notre égard et la patronne est bien sympathique! L'une d'entre elles nous informe que son compagnon d'origine suisse tient aussi un restaurant (d'ailleurs celui que nous cherchions au départ!) et qu'il serait ravi de nous recevoir. Nous nous y rendrons le lendemain soir et sympathisons avec lui (PS : la cuisine de Fred est excellente, des plats simples mais très savoureux : pâtes bolognaises et rôti de poulet avec pommes de terres au four. Rien d'étonnant puisqu'il était cuisinier en Suisse!).

Mais avant toutes choses, nous devons nous occuper du visa business de Moy. Nous cherchons désespérément un scooter à louer de peur de devoir laisser notre 4x4 à la frontière dans le cas où nous devrons passer au moins une nuit en Thaïlande. Certains expats nous ont déclaré qu'il fallait parfois attendre au minimum 24h pour qu'on nous délivre le visa business. Entre temps, il me (Moy) faut aussi des photos d'identité pour le visa. Nous parcourons en large et en travers Koh Kong à la recherche d'un scooter et d'un photographe (ou photomaton), nous demandons aux locaux mais on nous trimballe de droite à gauche... A force de persévérance, nous trouvons tout nous-même! Le scooter dans une guest-house, dans laquelle nous passerons le restant de notre séjour puisqu'elle propose tous les repas et des excursions; et les photos chez un imprimeur!

Nous repérons plusieurs activités dont une promenade en bateau dans les mangroves, trekking, cascades et rencontres avec la faune sauvage. Nous réservons pour le lendemain. Nous sommes accompagnés de deux guides et de deux autres touristes.

Nous prévoyons une autre activité : un nouveau trekking de deux jours et une nuit cette fois-ci dans la jungle des Cardamomes. Nous sommes seuls avec juste notre guide. Son patron et lui-même viennent nous récupérer à notre guest-house pour nous déposer en moto sur les lieux de départ de notre trekking. Notre guide est très sympathique, nous discutons beaucoup en khmer, il nous éduque sur la nature (ce qui est bon et mauvais à consommer, les dangers etc...). Le rythme de marche est plutôt lent, certainement parce que notre guide veut nous ménager! Nous faisons des pauses toutes les heures. Même si je (Chan) lui dit que nous pouvons continuer, il me répond que nous devons nous reposer et que nous avons le temps...

Le temps du déjeuner arrive et il nous installe au bord d'un petit cours d'eau. Il nous fournit des grandes feuilles qui se substituent aux assiettes et nous sert le repas préparé le matin-même par l'épouse de son patron. Nous jetons les os de poulet dans le ruisseau pour nourrir les petits poissons! Plusieurs dizaines s'amassent rapidement, cachés dans les branches et sous les cailloux. Nous ne partons pas dans l'immédiat car une sieste s'impose! Puis nous entendons au loin le ciel gronder. Notre guide se réveille et semble inquiet... Nous nous hâtons à reprendre le chemin. Au bout de 30min de marche, la pluie s’abat sur nous, un vrai déluge! Malgré la densité de la jungle, nous sommes trempés jusqu'aux os au bout de 5min. L'eau ruisselle sous nos pieds et monte à certains endroits jusqu'au mi-mollet. Nous accélérons la cadence et nous guide nous informe que nous arriverons au campement dans 1h au lieu de 2h puisqu'il nous fait prendre un raccourci. Nous entrevoyons des éclairs à travers les hauts arbres, le pluie bat de plus belle, le tonnerre nous assourdit, les nuages assombrissent la jungle, mais aucune plainte, nous continuons à avance.. Après 1h sous l'orage, nous apercevons le campement. Mais un dernier obstacle à franchir : la rivière sortit de son lit durant la tempête! Le courant est très puissant; notre guide commence à pister le passage le moins risqué... Puis il agrippe mon (Chan) bras pour éviter que je dérape sur les rochers glissants et me fasse emporter par le courant. La photo ci-dessous est prise après la tempête donc semble bien moins impressionnante.

Arrivés de l'autre côté de la rive, notre guide nous installe et nous prépare un café bien chaud avec de l'écorce de cardamomes coupé sur le chemin. C'est particulier mais c'est un bon réconfort après cette intempérie! Étant prévoyante, je me vêtis de vêtements secs, contrairement à Moy qui a juste apporté une paire de chaussettes de rechange!!! Notre guide allume un feu et j'y (Moy) fais sécher mes habits trempés. Puis il prépare le dîner : brochettes de poulet et légumes, un régale!

Il est à peine 19h et je (Chan) suis exténuée. Je (Chan) me délasse dans un des hamacs et m'endors comme un bébé! Quant à moi (Moy), je la rejoins 1h plus tard.

Demain nous attendent encore quelques heures de marche. Un peu plus de 2h avec parfois de fines pluies pour nous rafraîchir, nous arrivons au restaurant du patron de notre guide pour engloutir notre dernier repas du trekking, puis on nous reconduit à notre guest-house.

Nous apprécions grandement ces explorations dans la nature et somme heureux d'avoir pu y passer une nuit avec le stricte minimum!

Nous allons pouvoir boucler notre périple. Il reste encore beaucoup à développer les infrastructures au Cambodge, et pour l'heure nous ne pouvons pas éviter Phnom Penh pour remonter sur Siem Reap.

Nous envisageons d'y passer deux nuits, mais tôt le lendemain matin nous reprenons la route... Nous n'arriverons jamais à nous habituer à cette ville!

Mais avant de rentrer à Siem Reap, nous faisons un petit crochet à Kampong Thom pour visiter des vestiges datant avant même les temples d'Angkor...

A la réception, on nous parle de chauve-souris installées sur le plus grand arbre au bord de la rivière et qui s'envolent en fin d'après-midi pour chercher de le nourriture. Nous achetons quelques en-cas et nous installons au bord de l'eau en attendant l'arrivée des chauve-souris. Nous aurions pu attendre encore bien longtemps car en déplaçant notre voiture, j'entends (Moy) des cris sourds d'oiseaux... ce sont les chauves-souris perchées dans plusieurs arbres dans une rue adjacente et non au bord de l'eau! Elles sont de taille impressionnante, rien à voir avec ce que l'on peut trouver en France, sauf leur couleur rousse; plus d'un mètre d'envergure probablement!

Nous avons encore beaucoup de choses à découvrir au Cambodge même après trois séjours pour moi (Moy) et cinq pour moi (Chan); dont le Prasat Sambor Prei Kuk. Ces temples dateraient du 6ème-7ème siècle, soit cinq à six siècles précédant les temples d'Angkor. Aucun touristes occidental à l'horizon sauf moi (Moy), exclusivement des locaux qui y viennent pour pique-niquer en famille et entre amis.

Une attraction très intéressante et nous nous étonnons qu'il n'y ait pas de touristes occidentaux. Quant aux enfants croisés, ils parlent tous français! Ils engagent systématiquement la conversation et sont contents de discuter avec moi (Moy)!

Notre road trip s'achève sur cette dernière étape et visite...

Nous allons pouvoir commencer une nouvelle vie dans notre maison. L'emménagement se fera plus tôt que prévu!

CONCLUSION FINALE

Nous venons de réaliser notre plus grand rêve, un rêve commun qui n'aurait pas pu se concrétiser l'un sans l'autre. Une aventure accessible à beaucoup plus de personnes qu'on ne peut l'imaginer. Il faut seulement s'en donner les moyens et foncer.

Néanmoins, si ce type d'aventure doit se partager en couple, ce dernier doit être bien solide avant de partir car ce n'est pas une mince affaire de voyager sur une longue période, de ne plus avoir de repères, de devoir faire face aux aléas mécaniques, administratifs, climatiques etc... La fatigue était aussi notre ennemie par moment, mais nous nous soutenions mutuellement. Nous avons vécus beaucoup de hauts et quelques bas mais rien n'a profondément affecté notre aventure ni l'amour que nous nous portons. Notre complémentarité est nul doute le facteur de notre aventure réussie!

Tout au long de ce voyage, nous avons fait de merveilleuses rencontres, autochtones et voyageurs, et de moins bonnes. Nous avons découvert que la solidarité existe toujours, que le matérialisme n'a pas encore tout envahit, que la générosité n'est pas toujours intéressée, tout simplement que la vie peut être belle avec peu de choses! Notre confort était plutôt succinct : pas de lit avec matelas ni couette, pas de chauffage, pas de vraie douche, pas de vraies toilettes, pas de vraie cuisine etc... mais jamais nous ne nous sommes plaint alors que nous avons subi des climats rudes (pluies, froid, vent, neige etc...)

Cette aventure nous a aussi permis de nous découvrir autrement, personnellement et aussi sur notre couple. Nous en sortons encore plus aimants et soudés.

Malgré toutes nos péripéties, nous garderons de ce road trip un souvenir extraordinaire et mémorable. Si c'était à refaire, nous le ferions exactement de la même manière mais sur une plus longue durée!

Vivez vos rêves et ne rêvez plus votre vie!

Le trajet réel de notre road trip

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